Julien vit ses émotions

C’est samedi soir, Julien est invité à une fête et aujourd’hui c’est une belle journée. Il est joyeux, en bonne compagnie, content d’être là avec ses amis, il danse dans un rythme effréné!

Imaginons qu’un médecin l’examine à ce moment précis, il ne constaterait rien en particulier, si ce n’est un léger taux d’alcool dans le sang et une tension artérielle quelque peu en hausse due à son rythme de danse déchainé et à la musique forte. 

Mais tout à coup, la musique est coupée et l’hôte de maison s’approche de son ami Julien et l’informe qu’il vient d’avoir un appel de l’hôpital. Un de ses proches y a été transporté à la suite d’un accident de la route. 

Si Julien était à nouveau observé par le médecin cinq minutes après le premier examen, les données relevées seraient différentes. Il diagnostiquerait très certainement à Julien un état de tension extrême, sans doute un rythme cardiaque perturbé, accompagné d’un pic d’adrénaline.

 Julien a laissé son corps s’échoir sur le fauteuil à l’annonce de son ami, et quelques secondes après, au moment où Julien se décide de se rendre à l’hôpital, son ami revient vers lui en s’excusant. Il s’avère qu’il a fait une erreur, la personne mentionnée, ne fait pas partie de ses proches, celle a qui Julien avait pensé va bien. Elle regarde confortablement sa télévision dans son salon. 

Et encore une fois l’ensemble de ses régulations corporelles se modifie à nouveau, si bien que le médecin enregistrerait de nouvelles indications s’il venait à les mesurer. 

En l'espace de quelques minutes, son corps, son esprit et ses pensées se sont adaptés aux événement extérieurs.

Notre physiologie se modifie d’une seconde à l’autre, par nos pensées et par ce que nous prenons pour vrai dans notre vie. Vivre dans la crainte nous donne un corps tendu, vivre dans la gaité nous promet un corps détendu. Tout est le produit de nos pensées. De plus notre cerveau ne faisant pas la différence entre une une information réelle ou imaginée, nous permet de composer le monde que nous voulons à l’infini!. NOUS SOMMES CE QUE NOUS PENSONS